Bloquer des molécules clés pourrait être une nouvelle approche centrée sur le traitement des MII
Quebec researchers have identified specific molecules that amplify “danger signals” in our intestines that can spark inflammation, and also proved that by blocking their signal, inflammatory bowel disease (IBD) can be stopped in its tracks.
Crohn’s and Colitis Canada funding now enables them to test if blocking the molecular receptor P2Y6 could lead to a new, safe and accessible IBD treatment.
« Ce type d’étude moléculaire est essentiel pour trouver de nouvelles façons de soutenir les plus de 300000 Canadiens atteints de la maladie de Crohn ou de la colite pour lesquels les traitements efficaces sont limités »
- Dr Jean Sévigny, professeur de médecine à l’Université Laval
Son équipe a précédemment découvert que l’inflammation intestinale est empêchée en bloquant les « nucléotides » (signaux de danger) de se fixer au P2Y6. Chez la souris, lorsque le P2Y6 est bloqué ou simplement absent, l’inflammation disparaît.
Dans cette prochaine phase de leurs travaux, l’équipe du Dr Sévigny teste des bloqueurs P2Y6 plus spécifiques à la fois chez des souris qui imitent les MII humaines et dans des échantillons de tissus réels de patients (prélevés pendant la chirurgie). Ce faisant, ils peuvent déterminer si ces bloqueurs P2Y6 déclenchent un effet anti-inflammatoire dans les intestins.
Ce double test repose sur les premières découvertes indiquant que les signaux de danger sont présents dans toutes les espèces, ce qui suggère que nous pouvons tirer des enseignements des souris pour envisager de nouveaux traitements chez les personnes ciblant cette nouvelle voie d’inflammation.
Le Dr Sévigny affirme qu’en théorie, un médicament issu de ce nouveau domaine d’étude serait intrinsèquement moins coûteux et mieux toléré que les immunothérapies actuelles.
Il s’agit de la dernière étape du travail novateur du Dr Sévigny qui tire parti du financement de Crohn et Colite Canada. Il a obtenu sa première subvention de recherche sur la maladie de Crohn en 2019 alors qu’il étudiait une nouvelle thérapie pour cette même voie d’inflammation — des résultats qui ont permis à son équipe d’obtenir une subvention des IRSC sur cinq ans de plus de 880000 $.
« Cette recherche est initiée par Crohn et Colite Canada et prend vraiment son envol dans notre laboratoire, explique-t-il. Nous sommes maintenant en mesure de tester deux manières de contrôler l’inflammation qui, espérons-le, conduiront à deux méthodes distinctes pour traiter la maladie de Crohn et la colite à l’avenir. »
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